Podcast ZanZanA

dimanche 17 novembre 2024

Linkin Park "From Zero"

Lors de la création en 2000 de la ZanZanA, le grand débat était : Linkin Park est-il un groupe de Metal? 

Entre les puristes accros au Thrash, ceux qui ne juraient que par le Death ou le Black, les groupes de New Metal faisaient figure de starlettes Pop !

25 ans plus tard, Linkin Park a laissé son empreinte et a réussi à s'imposer durablement. 

Oui mais voilà, entre-temps, Chester Bennington a décidé en 2017 de tirer sa révérence, paix à son âme.

Il y a quelques semaines, j'ai eu vent du retour de ce groupe avec une nouvelle chanteuse, Emily Armstrong. A vrai dire, je n'y ai pas trop prêté attention, car je me suis dit que, comme les Beatles ne pouvaient remplacer John Lennon, Queen: Freddy Mercury, The Doors: Jim Morrisson, Nirvana: Kurt Cobain... Linkin Park ne pouvait remplacer sérieusement Chester !!

Vendredi 15 novembre est sorti officiellement "From Zero", et je me suis dit : ok, écoutons donc ce que vaut cette Emily .

Et là Bang !!!! C'est du lourd !!!


"From Zero" est un vrai pur album de Linkin Park : énergie, riffs, growl, flows... 

On se laisse emporter dès le premier titre "The Emptiness Machine", "Cut The Bridge", "Heavy Is  the Crown"....

Je suis sincèrement bluffé par ce Linkin Park 2.0 avec une Emily Amstrong qui impose toute sa palette de voix et impose sa personnalité, réussissant même à faire oublier Chester, c'est dire !!

Disons-le tout de suite, la version 2.0 de Linkin Park n'est pas un groupe de Metal de plus avec un rapper et une chanteuse : ils n'ont rien à voir avec Amaranthe, Lacuna Coil, Xandria...

Sept ans plus tard, on peut dire que Linkin Park ont pris le temps nécessaire pour respecter le deuil de Chester, changer l'algorithme et recommencer de zero (From Zero hein) avec une chanteuse, et quelle chanteuse !!!

Je valide !

Et vous ?

#FromZero #linkinpark #emilyarmstrong #mikeshinoda #chesterbennington










The Cure "Songs of a lost world"

 Les quelques jours après la sortie de leur premier album depuis plus d'une décennie, j'ai voulu écouter cet opus de ce groupe que j'adorais lors de mes 20 ans. 

A dire vrai, dans ma chambre universitaire à la Maison de Tunisie à Paris, j'avais deux posters du groupe de Robert Smith, ce qui fait que mes potes m'avaient alors surnommé Cure (avec des déclinaisons telles que Cuirrrre, Cailloure....).

J'ai donc essayé mais la première écoute n'était pas la bonne, normal dirait vous. Le seconde non plus.

Ayant 333 km à parcourir avant hier pour aller à Sbeïtla, j'ai décidé de donner encore une chance à cet album, me disant que c'est impossible qu'après une aussi longue absence que Robert Smith nous sorte une daube.


Et là j'ai compris qu'en fait, il fallait que je sorte de mon esprit toute la musique que j'ai écouté ces dernières années et que je devais uploader à nouveau dans ma cervelle un état d'esprit Cold Wave et même Dark Wave car pour comprendre et apprécier cet album, il faut oublier le Robert Smith pop mais revenir à The Cure sombre de l'album "Pornography".

Et je vous le dis tout de suite : avant d'écouter "Songs of a lost world", commencer par "17 seconds" puis "Pornography", un peu comme lorsque vous rentrez petit à petit dans une mer un peu trop froide et que vous avez besoin que votre corps s'adapte avant de plonger, et là : Baaaam, vous apprécierez ce nouvel Opus.

Si certains artistes ne devraient jamais plus sortir d'albums pour ne pas ternir leur image, à 65 ans Robert Smith vient de nous pondre un sacré album sombre à souhait mais tellement riche.