Podcast ZanZanA

mercredi 11 mai 2011

RIP Bob Marley - 30 ans déjà

30 ans déjà depuis la mort de Bob Marley le 11 mai 1981.

Beaucoup de titres de Bob sont connus comme Could You Be Loved ou Buffalo Soldier.

J'ai pour ma part une préférence pour WAR, titre composé par BOB mais écrit par l'empereur éthiopien Haile Selassié, à l'occasion d'un discours à l'assemblée générale des nations unies en 1963.

Un discours qui reste d'actualité dans sa majeure partie:

Until the philosophy
Which hold one race
Superior and another, inferior
Is finally, and permanently
Discredited and abandonned
Everywhere is war
Me say war

That until there're no longer
First class and second class
Citizens of any nation
Until the colour of a man's skin
Is of no more significance
Than the colours of his eyes
Me say war

That until the basic human rights
Are equally guaranteed to all
Without regard to race
Dis a war

That until that day
The dream of lasting peace
World citizenship
Rule of international morality
Willl remain in but a fleeting illlusion
To be pursued
But never attained

Now everywhere is war, war
....


Revue de Presse du 11 mai 2011

leparisien.fr - Alcool, portable, deux roues : réunion de crise sur la mortalité routière
...Selon des sources gouvernementales...C'est surtout le téléphone portable, avec ou sans kit mains-libres, responsable d'un accident sur dix, qui devrait faire l'objet de nouvelles restrictions...Les motards sont impliqués dans plus d'un accident mortel sur quatre, et ont 23 fois plus de risques d'avoir un accident qu'un conducteur à quatre roues....
http://www.leparisien.fr/automobile/securite-routiere/alcool-portable-deux-roues-reunion-de-crise-sur-la-mortalite-routiere-11-05-2011-1444774.php


lesnumeriques.com - Panneaux signalétiques et avertisseurs de radars bientôt interdits
...parmi les listes de propositions se trouve la suppression des panneaux d'annonce des radars - avec en bonus 1000 nouveaux radars d'ici la fin de l'année -, ainsi que l'interdiction des avertisseurs de radar....En ce qui concerne les autres décisions, mentionnons les grands excès de vitesse (plus de 50 km/h au-dessus de la vitesse limite) immédiatement qualifiés de délit et non plus synonymes de simple contravention, le retrait de 8 points pour tout dépassement du seuil de 0,8 g d'alcool (6 auparavant) et un retrait de 3 points au lieu de 2 pour l'usage du téléphone au volant.... Enfin, une nouvelle qui ne réjouira pas nos amis motards : les plaques d'immatriculation seraient agrandies et il faudrait porter un vêtement réfléchissant...les motards qui n'ont pas conduit depuis 5 ans devraient faire une formation...
http://www.lesnumeriques.com/panneaux-signaletiques-avertisseurs-radars-bientot-interdits-news-19210.html

mardi 3 mai 2011

EXPRESS FM ouvre sa grille pour parler du développement régional

Le mercredi 4 mai 2011 : Journée spéciale dédiée au thème du développement régional

Express FM, créateur de valeurs, mais pas uniquement. La première radio tunisienne à vocation économique crée le débat et continue à ouvrir les dossiers sensibles, intéressant tout le pays. Le mercredi 4 mai 2011, Express FM consacre l'ensemble de sa grille au thème du développement régional.

Un thème qui a été, de toute évidence, l'un des principaux facteurs ayant provoqué la révolution tunisienne.

N’oublions pas que c’est dans des régions déshéritées comme Sidi Bouzid, Kasserine, Siliana, Gafsa et autres régions de l’intérieur, que le plus grand nombre de martyrs est tombé.

Des jeunes qui ont consenti le sacrifice suprême pour protester contre le chômage, la précarité de la vie, l’inégalité des chances et beaucoup d’autres privations.

Après plus de cinquante cinq ans d’indépendance, les tunisiens découvrent, non sans amertume, que les deux chefs d’Etat qui avaient présidé la Tunisie ont out juste réussi à mettre fin à un système tribal improductif et à le remplacer par un autre plus pernicieux: le régionalisme.

Ainsi, durant plus d’un demi-siècle, la Tunisie, un tout petit pays de 10 millions d’habitants, a évolué à deux vitesses.

D’un côté, les investissements structurants, voire les plus lourds (autoroutes, universités, parcs industriels, infrastructure touristique, ports et aéroports, centres hospitalo - universitaires…), étaient orientés vers le littoral.

De l’autre, c'est-à-dire pour le reste du pays, l’assistance sociale était la règle. Les habitants des régions de l’intérieur devaient se contenter des interventions de mécanismes de solidarité (l’Union tunisienne de solidarité sociale (UTSS), le Fonds de solidarité nationale 2626, des associations de microcrédits, une inflation de programmes de développement rural…).

Deux facteurs ont contribué à l’exacerbation du régionalisme.

Il ya tout d’abord le découpage administratif que consacrait le plan d’aménagement du territoire. Ce plan donne la priorité absolue à l’investissement dans les trois mégapoles du pays : Tunis, Sousse et Sfax. Le reste des villes de l’intérieur étaient sensées être au seul service du «Corridor d’or» (littoral).

Vient ensuite l’option pour une centralisation excessive de l’administration à Tunis laquelle était dotée de deux principales missions : le sécuritaire et le contrôle régional et local. Avec cette centralisation excessive Tunis était tout simplement la Tunisie.

Pour y remédier et consacrer la rupture totale avec le régionalisme, plusieurs chantiers gagneraient à être mis en route.

Le premier concerne la réforme de la magistrature suprême. Le pouvoir présidentiel gagnerait à être réduit au minimum. Le principe est simple: tout futur président doit, dorénavant, rendre compte de ses actes et informer régulièrement le peuple.

Le second consiste à réhabiliter la région et le village en leur accordant plus d’autonomie.

Avec la révolution, l’appellation «Wilaya», qui signifie loyauté à l’administration centrale, doit laisser la place à celle de «la région» laquelle doit être représentée politiquement par ses élus au niveau du pouvoir central et disposer de ressources financières propres.

Le second chantier consiste à faire rattraper les régions de l’intérieur et à élaborer, en leur faveur, une stratégie de développement de « discrimination positive ».

Concrètement, il s’agit d’intensifier l’investissement public, de créer des projets structurants, de promouvoir des de zones franches sur les frontières et d’instituer des incitations fiscales et financières.

Au-delà de ces pistes, l’essentiel est d’ouvrir aux communautés de ces régions de réelles perspectives pour une vie décente leur épargnant exode, chômage et précarité.

Rendez vous le mercredi 4 mai 2011 de 6h00 à 01h00 sur les ondes d'Express FM, la radio qui valorise nos régions.

dimanche 1 mai 2011

Le président de la Banque mondiale se rendra en Tunisie - communiqué

Washington, 29 avril 2011Le  président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, se rendra en Tunisie et au Maroc du 2 au 6 mai pour déterminer en particulier quelle aide apporter à la Tunisie durant sa phase de transition politique, et de quelle manière les réformes économiques et de gouvernance peuvent créer des emplois et générer des opportunités dans ces deux pays.

M. Zoellick rencontrera des représentants de la société civile dans ces deux pays pour discuter avec eux de la nouvelle importance attachée à la responsabilité sociale et du rôle que peut jouer  la société civile en aidant les citoyens à faire entendre leur voix pour recueillir les fruits du développement économique et avoir accès à de meilleures opportunités.  La visite de M. Zoellick en Tunisie fait suite à l’annonce faite par le gouvernement transitoire de la mise en œuvre d’un programme immédiat de réformes axées sur la gouvernance, l’emploi et le développement régional, le secteur financier et les politiques sociales.  

« Les Tunisiens veulent, à juste titre, avoir davantage voix au chapitre s’agissant de leur avenir, et j’attends avec intérêt d’écouter leurs propositions sur ce qu’il convient de faire pour promouvoir les opportunités, la justice et l’emploi» a déclaré M. Zoellick. « Le gouvernement de transition veut renforcer l’équité, la transparence, la voix et l’éthique de responsabilité, et la Banque mondiale peut soutenir les efforts déployés par le peuple tunisien pour mener à bien ces réformes. Nous voulons apporter notre concours aux Tunisiens à ce tournant de leur histoire. 

Outre les entretiens qu’il aura avec des membres du gouvernement de transition, M. Zoellick se rendra dans une municipalité rurale, dans l’une des zones les plus déshéritées du pays, où  il rencontrera des associations de producteurs et des groupements féminins. Les zones rurales laissées pour compte, qui n’ont pas connu un développement suffisamment rapide et où la situation de l’emploi et des moyens de subsistance est une source de frustration pour les populations locales, ont été des foyers de tension importants durant la Révolution de jasmin en Tunisie.

« Ce qui nous intéresse en particulier c’est de savoir comment nous pouvons venir en aide aux régions les plus défavorisées de la Tunisie », a expliqué M. Zoellick. «Il ne s’agit pas seulement de promouvoir la modernisation et les opportunités dans les villes du littoral méditerranéen, mais aussi à l’intérieur du pays. »  

Au Maroc, le président de la Banque mondiale assistera aux Deuxièmes Assises de l’Industrie, la principale conférence industrielle du pays qui traitera des réformes économiques et de gouvernance et de la manière dont elles contribuent au développement. Il rencontrera également les promoteurs de l’ambitieuse stratégie nationale de valorisation de l’énergie solaire qui pourrait rapidement faire du Maroc le principal producteur d’électricité solaire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient et un important fabricant d’équipements solaires.

« Le Maroc mène depuis dix ans d’ambitieuses réformes économiques et de gouvernance, et il importe que le pays poursuive sur sa lancée afin que les citoyens défavorisés et vulnérables aient accès à des opportunités, » a rappelé M. Zoellick. « J’attends avec intérêt de rencontrer les dirigeants marocains, tant au sein des organismes gouvernementaux que dans le secteur privé, et de discuter avec eux de ce que la Banque mondiale peut faire pour soutenir davantage les efforts déployés par le pays pour moderniser son économie et générer des opportunités et une croissance qui profite à tous les citoyens. »