Washington, 29 avril 2011 – Le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, se rendra en Tunisie et au Maroc du 2 au 6 mai pour déterminer en particulier quelle aide apporter à la Tunisie durant sa phase de transition politique, et de quelle manière les réformes économiques et de gouvernance peuvent créer des emplois et générer des opportunités dans ces deux pays.
M. Zoellick rencontrera des représentants de la société civile dans ces deux pays pour discuter avec eux de la nouvelle importance attachée à la responsabilité sociale et du rôle que peut jouer la société civile en aidant les citoyens à faire entendre leur voix pour recueillir les fruits du développement économique et avoir accès à de meilleures opportunités. La visite de M. Zoellick en Tunisie fait suite à l’annonce faite par le gouvernement transitoire de la mise en œuvre d’un programme immédiat de réformes axées sur la gouvernance, l’emploi et le développement régional, le secteur financier et les politiques sociales.
« Les Tunisiens veulent, à juste titre, avoir davantage voix au chapitre s’agissant de leur avenir, et j’attends avec intérêt d’écouter leurs propositions sur ce qu’il convient de faire pour promouvoir les opportunités, la justice et l’emploi» a déclaré M. Zoellick. « Le gouvernement de transition veut renforcer l’équité, la transparence, la voix et l’éthique de responsabilité, et la Banque mondiale peut soutenir les efforts déployés par le peuple tunisien pour mener à bien ces réformes. Nous voulons apporter notre concours aux Tunisiens à ce tournant de leur histoire.
Outre les entretiens qu’il aura avec des membres du gouvernement de transition, M. Zoellick se rendra dans une municipalité rurale, dans l’une des zones les plus déshéritées du pays, où il rencontrera des associations de producteurs et des groupements féminins. Les zones rurales laissées pour compte, qui n’ont pas connu un développement suffisamment rapide et où la situation de l’emploi et des moyens de subsistance est une source de frustration pour les populations locales, ont été des foyers de tension importants durant la Révolution de jasmin en Tunisie.
« Ce qui nous intéresse en particulier c’est de savoir comment nous pouvons venir en aide aux régions les plus défavorisées de la Tunisie », a expliqué M. Zoellick. «Il ne s’agit pas seulement de promouvoir la modernisation et les opportunités dans les villes du littoral méditerranéen, mais aussi à l’intérieur du pays. »
Au Maroc, le président de la Banque mondiale assistera aux Deuxièmes Assises de l’Industrie, la principale conférence industrielle du pays qui traitera des réformes économiques et de gouvernance et de la manière dont elles contribuent au développement. Il rencontrera également les promoteurs de l’ambitieuse stratégie nationale de valorisation de l’énergie solaire qui pourrait rapidement faire du Maroc le principal producteur d’électricité solaire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient et un important fabricant d’équipements solaires.
« Le Maroc mène depuis dix ans d’ambitieuses réformes économiques et de gouvernance, et il importe que le pays poursuive sur sa lancée afin que les citoyens défavorisés et vulnérables aient accès à des opportunités, » a rappelé M. Zoellick. « J’attends avec intérêt de rencontrer les dirigeants marocains, tant au sein des organismes gouvernementaux que dans le secteur privé, et de discuter avec eux de ce que la Banque mondiale peut faire pour soutenir davantage les efforts déployés par le pays pour moderniser son économie et générer des opportunités et une croissance qui profite à tous les citoyens. »
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