Présentation des artistes tunisiens et étrangers qui vont se produire du 2 et 10 février 2008 dans le cadre de la Semaine de la Musique Instrumentale
Artistes Tunisiens :
L'Ensemble Orchestral de Tunisie (2 février 2008 – Espace Nourreddine Kasbaoui) Orchestre à cordes polyphonique cette formation a été créée en 1996 à l'initiative de Rachid Koubaa. Composé d'une quinzaine de jeunes instrumentistes professionnels, son répertoire va de la musique baroque à la musique contemporaine. L'ambition de cet orchestre est de faire apprécier au public tunisien les chefs d'œuvres de la musique classique universelle, et de faire connaître les œuvres des compositeurs Tunisiens. Depuis sa création l'Ensemble Orchestral de Tunisie s'est produit dans de nombreuses manifestations culturelles (Festival de la Médina, Club Tahar Haddad, Festival international de Sousse, l'Octobre Musical à Carthage, les nuits de la musique classique a Hammamet, congrès des chefs d'entreprises arabes …). Il a à son actif plusieurs réalisations de musiques pour le cinéma et la télévision telles que «Khochkhach» de Selma Bacccar et «Kamanjet Sallama» de Hammadi Arafa (musiques signées par Rabii Zammouri) etc.…
l'Ensemble Orchestral de la Ville de Tunis (8 février 2008 – Théâtre Municipal de Tunis)
Reconstitué par Naoufel Ben Aissa en 2002 après une éclipse d'une quinzaine d'année, cet ensemble orchestral interprète un programme instrumental intégrant, à l'occasion, du chant arabe. Dans ses programmes, il met l'accent sur la pluralité méditerranéenne. Cet ensemble se veut l'écho d'un langage musical d'inspiration arabo–andalou-ottomane moderne et authentique à la fois. C'est dans des airs aussi bien sud-méditerranéens, orientaux que maghrébins, que navigue cet ensemble musical. Bien qu'il se produise le plus souvent sous forme de takht, sa formation évolue –à géométrie variable- en fonction du répertoire musical à interpréter. Sans exclure les artistes chevronnés et confirmés, il a choisi de miser sur les jeunes talents interprètes et compositeurs.
Nabil Khemir (7 février 2008 – Théâtre Municipal de Tunis)
Né à Korba (Tunisie), il grandit à la métropole Tunis avec la musique Egyptienne. En écoutant les célèbres musiciens égyptiens de cette époque comme la grande chanteuse Oum Khaltoum, Mohamed Abdelwahab, Ferid El Atrach et Riadh Sombati il prononce ses premiers mots en chantant leurs chansons.
Orchestre Symphonique Scolaire & Universitaire (10 février 2008 – Théâtre Municipal de Tunis)
Créé en 1989 par Hafedh MAKNI, l'Orchestre Symphonique Scolaire et Universitaire est formé d'environ 70 musiciens et 60 choristes âgés entre 8 et 25 ans. Il a pour objectif principal la formation des jeunes musiciens dans La pratique orchestrale. L'OSSU a participé à des festivals nationaux et internationaux en Tunisie, en France et en Espagne (Tunis, la Marsa, Hammamet, El Jem, Paris, Marseille, Lille, Belfort, Brive et Barcelone). Il a pu également enregistrer un répertoire de musique symphonique tunisienne pour la Télévision tunisienne et pour Radio France.
Sofien Safta (6 février 2008 – Théâtre Municipal de Tunis)
Il a fait du chemin depuis que nous l'avions vu jouer pour la première fois sur la scène du Centre Culturel Universitaire Hassine Bouzaiene! A l'époque, il se produisait avec le "Nostalgie Band", un groupe de copains, étudiants de l'Institut supérieur de musique. Professeur, musicien et… acteur! A 29 ans, Sofien Safta tient bon sa route artistique! Concerts, albums, émissions télévisées et sitcom, l'année 2006 lui a porté chance et a prouvé que "rien ne sert de courir, il faut partir à point" !
Walid Gharbi (7 février 2008 – Théâtre Municipal de Tunis)
Né le 19 juin 1968 à Tunis. Diplômé du Conservatoire national de musique de Tunis, avec une formation de violoniste. Musicien principal et superviseur musical au sein de la Troupe nationale des arts populaires relevant du ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine.
Artistes Etrangers:
L'Ensemble Irakien (3 février 2008 – Espace Nourreddine Kasbaoui)
Héritiers du répertoire riche et prestigieux, les irakiens, Ali Imam oud, Zaki Darouiche santour, Abdelkarim Bnayen kanoun, Mohamed Hattay et Ghassen Ben Slimène percussions, nous propose le maqam irakien dans sa grande diversité modale et rythmique. Servi ici par des musiciens de très grands talents et des maîtres confirmés, le maqam nous livre les finesses d'un héritage qui a su intégrer les influences les plus diverses : arabe, perse et ottomane que l'Irak a su intégrer grâce à sa position géographique charnière et à sa riche histoire. L'ensemble a prévu des passages de chant qui ne sauraient être dissociés des pièces instrumentales.
Goksel Baktagir (7 février 2008 – Théâtre Municipal de Tunis)
Est né en 1966 à Krklareli. Il a débuté à 8 ans ses études musicales sous la conduite de son père Muzaffer Baktagir. En 1988, il est diplôme de l'école supérieure de musique. L'année suivante, il est recruté comme joueur de Kanoun dans la troupe étatique de musique Turque sous la conduite de Necdet Yasar. Goksel a à son actif 140 compositions portées principalement sur la musique instrumentale.
Hajibaba MAHARAAMOV (5 février 2008 – Espace Nourreddine Kasbaoui)
Clarinettiste de grand talent, Hajibaba Moharaamov véhicule un répertoire basé sur une musique maqamienne se trouvant aux confins de larges influences orientales avec lesquelles, elle partage la même échelle modale mais s'en distingue par des accents et une expression propre qui a contribué à la grande notoriété dont jouit le mogam. Hajibaba propose un éventail musical qui va de la musique savante à la musique populaire festive avec des acrobaties qui ne manqueront pas de charmer l'auditeur et le spectateur.
Istanbul Sazendeleri (9 février 2008 - Théâtre Municipal de Tunis)
C'est simplement l'histoire d'une formation regroupant les musiciens les plus brillants de la nouvelle génération Turque. Chacun dans son instrument est devenue un maître reconnu, à la notoriété bien installée, tant parmi les musiciens qu'auprès du large public. Goksel Baktagir au kanoun, Yordal Tokcan au oud, Baki Kamenci au violon, Özer Arkun au violoncelle et Mehmet Akatay aux percussions, interprètent leurs œuvres qui restent ancrées à l'esprit de la musique savante ottomane mais s'en écarte pour évoluer vers de nouvelles formes émaillées d'une richesse d'écriture innovante.
Opus 4 (6 février 2008 – Théâtre Municipal de Tunis)
Amoureux du chant tzigane et de la musique tzigane Opus 4 s'est formé en 1997 dans le midi de la France. Opus 4 ressuscite les trésors du folklore russe, roumain ou tzigane, avec quelques emprunts au jazz pur et dur, dressant un pont musical astucieux entre les deux rives de l'Atlantique. Inspirés par leurs origines slaves, dont on peut goûter le swing et la joie de vivre, les musiciens invitent le public à un voyage dans le patrimoine nomade des tziganes..... un dépaysement grisant. (Télérama)
Pavlin Panayotov (clarinette) (10 février 2008 – Théâtre Municipal de Tunis)
Est né en Bulgarie. Il commence ses études de clarinette à 11 ans avec Ilia Iliev à l'Ecole Musicale et au Conservatoire National de Musique de Roussé. En 1988 il obtient le Grand Prix du Conservatoire. Par la suite, il continue sa formation musicale avec les professeurs Dimitar Dimitrov et Sava Dimitrov à l'Académie Nationale de Musique de Sofia où il obtient le diplôme de Master. Après une spécialisation de l'Académie de Sofia il perfectionne ses qualités avec le célèbre clarinettiste soliste de l'opéra « La Scalla » de Milan, Mr. Petko Radev.
Todor Petrov (piano) (10 février 2008 – Théâtre Municipal de Tunis)
Est diplômé de l'Académie Nationale de Musique de Sofia. Puis il poursuivit ses études à Salzbourg, Weimar et Prague dans les classes de Geza Anda, Guido Agosti et Heléna Rougitchkova (spécialisation de clavecin). De 1981 à 1982 il fait des spécialisations à Nice et a Paris auprès de Jean-Marie Darée (piano), Maurice Générons (musique de chambre) et Huguette Dreyfus (clavecin). Sa carrière de soliste l'a amené dans le monde entier, se produisant par ailleurs avec les musiciens et les orchestres d'Europe les plus réputés.
Yordal Tokcan (7 février 2008 – Théâtre Municipal de Tunis)
Parmi les plus éminents joueurs de oud, Yodal occupe une place à part. En digne héritier des grands luthistes turcs dont Kadri Sançilar et Moheittin Targan, il a conservé un jeu de plectre et un toucher propre à cette école.