J'ai répondu aujourd'hui, comme mes confreres journalistes tunisiens, à l'appel du SNJT relatif au fait de porter le brassard rouge dans toutes les entreprises de presse afin de manifester ma solidarité avec les confrères
en difficulté.
Pour plus d'infos, voici la dépéche de l'agence TAP:
Un communiqué publié par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), dont une copie est parvenue vendredi à l’Agence TAP, réitère la volonté de ce syndicat de contribuer à la consécration d’une presse libre, plurielle et démocratique.
A cet égard, le syndicat demande à l’Assemblée nationale constituante et au prochain gouvernement d’inscrire, dans la nouvelle constitution, le principe de la liberté de la presse, de l’expression et de la création, sans aucune entrave.
Le syndicat a, par ailleurs, informé ceux qui s’occupent de la chose politique et médiatique dans le pays, des atteintes subies par le secteur de l’information, visant son indépendance et sa neutralité, dont notamment la tentative de certaines parties politiques et médiatiques d’imposer une nouvelle tutelle au secteur et de l’orienter à des fins politiques.
Le syndicat ajoute que certaines parties politiques et des lobbies financiers cherchent à exploiter le vide juridique et législatif que connaissent certains entreprises de presse, à l’instar de la Radio Ezzitouna.
Le syndicat relève les atteintes aux droits matériels et moraux des journalistes, perpétrées récemment par des responsables d’entreprises de presse, enfreignant ainsi les lois régissant le secteur.
Il condamne, en outre, les menaces et les agressions contre les journalistes pendant l’accomplissement de leur devoir.
De ce fait, le syndicat national des journalistes tunisiens exprime son attachement à oeuvrer pour la préservation de la dignité des journalistes et la protection de leurs droits matériels et moraux, en tant que droit fondamental légitime.
Il appelle les journalistes à manifester leur solidarité avec les confrères en difficulté, en portant le brassard rouge, lundi 12 décembre 2011, dans toutes les entreprises de presse.
Cette décision est motivée, selon le syndicat, notamment par ce qui se passe au sein de Hannibal TV dont le propriétaire s’est rétracté au sujet de l’accord conclu avec le syndicat, a gelé les activités d’un certain nombre de journalistes et techniciens, résilié les contrats de travail d’autres personnes et accusé un troisième groupe d’incitation à la grève, en prévision d’une action en justice.
Karim BENAMOR est un journaliste, producteur et animateur radio et TV en Tunisie. Il est actuellement gérant de Alternative Production Communication Conseil, après avoir exercé sur plusieurs chaines de TV (Canal+ Horizons, Tunis 7 et Canal 21) et radios (Express FM, Canal 9 à Paris et Radio Tunis Chaîne Internationale). Cette page lui permet de communiquer sur les actualités qu'il estime intéressantes.
Podcast ZanZanA
lundi 12 décembre 2011
A l'appel du SNJT, je porte le brassard rouge
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